La situation des réfugiés à Conflans.

images2P7GHKIKDans VAC de février, le maire Laurent Brosse se regorge d’être à l’origine de la solution selon lui enfin trouvée pour les réfugiés Tibétains de Conflans.
Mais à Conflans, il y a toujours des arrivants, une quinzaine par semaine.
16 personnes dorment sur le quai ce soir devant le bateau
En majorité les migrants Tibétains obtiennent leur régularisation très rapidement (1 à 3 mois), même trop vite car ils n’ont pas le temps d’obtenir le RSA, ils doivent alors accepter un hébergement dans toute la France alors qu’ils n’ont pas eu le temps suffisant pour s’initier à la langue ni d’obtenir la CMU, difficile de trouver du travail dans ce cas.
Selon la Préfecture, les migrants qui ont obtenu le statut de réfugiés ne devraient plus être accueillis au Je Sers mais ils n’ont pas d’emploi ni d’hébergement et un certain nombre de ceux qui avaient trouvé des emplois précaires le plus souvent chez des restaurateurs chinois reviennent au Je Sers amaigris et exténués.
La Pierre Blanche a mis en place un atelier de recherche d’emploi, une aide aux démarches administratives et des cours d’alphabétisation.  Une collecte s’organise, pour constituer une caisse d’entraide, ceux qui touchent le RSA y versent 50€  par mois.
10 familles ont été relogées par l’administration mais la réalisation de promesses de solutions pour d’autres se fait attendre.
60 personnes ont bien été hébergées à BONNELLES mais aujourd’hui encore :
224 personnes sont hébergées par la Pierre Blanche dont 174 Tibétains.
Sur le Je Sers, le Notre Dame des Eaux (bateau promis au déchirage) dans trois maisons à Andrésy.
50 réfugiés sont hébergés dans une trentaine de familles du Confluent.
Pour accueillir les arrivants la Pierre Blanche doit demander à ceux qui sont déjà avances dans leur intégration de céder la place.
81 Réfugiés ont le droit de travailler il faudrait leur trouver des emplois en chèques emploi service.
Ils pourraient payer un petit loyer en collocation à 3 ou 4 mais le problème reste la caution a moins de trouver des logements de type passerelle gérés par des associations.
Des initiatives de solidarité individuelles comme celle du Club de Volley qui offre des licences et de l’équipement aux réfugiés  ou comme la trentaine de familles qui les hébergent et tous les bénévoles qui donnent de leur temps sont à mettre en avant mais toujours rien de la Municipalité bien que le maire ne cesse de se féliciter d’avoir réglé le problème.

GD